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11 Comments

 

 freg13René Frégni, né le 8 juillet 1947 à Marseille, est un écrivain français.

Dès l'entrée au CP, il subit les moqueries des enfants qui l'appellent "quatre oeil". Blessé, René jette ses lunettes et n'en portera plus jusqu'à l'âge de 19 ans. Il rate sa scolarité et traîne, toute sa jeunesse, avec une bande de chenapans dans les rues de Marseille. 

Déserteur à 19 ans, il vit cinq ans de petits boulots à l'étranger sous une identité d'emprunt puis revient en France.

Il a connu une existence mouvementée avant de se consacrer à l’écriture. Il a exercé divers métiers, dont celui d’infirmier psychiatrique, et a longtemps animé des ateliers d’écriture à la prison des Baumettes de Marseille.

Lors de son séjour en prison militaire, il découvre tour à tour les grands écrivains qui l'accompagneront toute sa vie : Giono, Céline, Camus et Flaubert. C'est là aussi qu'il écrit son premier poème : il ne lâchera plus ni son cahier ni son stylo. Quarante ans d'écriture et d'évasions.

Il est aujourd'hui l’auteur d’une quinzaine de livres, imprégnés de ses voyages et de son expérience avec des détenus.

L’essentiel de son œuvre est disponible dans la collection Folio-Gallimard.

La ville est au centre de tous les romans qu'il écrit mais chaque page traverse des forêts, des hameaux perdus, des plateaux sauvages. Toute l'oeuvre chemine entre la noirceur des hommes, la lumière de la mer et la beauté des femmes. Son âme est Manosquine autant que Marseillaise.

Il écrit également des livres pour enfants.

La plupart de ses romans ont reçu un Prix littéraire et sont traduits en 6 langues. 

 

"René Frégni est plus qu'un grand écrivain. Ses nombreux prix littéraires ne l'éloignent pas des autres. C'est un père et un éducateur. Ses interventions dans les prisons et les écoles, son humanisme, son humour, sa gentillesse, sa volonté constante de partager ses savoirs, en font un gentleman des lettres" 

Jean Darot - Parole Editions

 Photos : tous droits réservés - Frédérique-Marie Miñana ©

 

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    Patrick Onzeur · 8 il y a des années
    Convalescent, j'avais décidé de faire une petite sieste et d'entreprendre la lecture de "Tu tomberas avec la nuit" que Daniel venait juste de me prêter.

    Je ne me doutais pas que j'allais tomber dans un piège.

    Après quelques pages, bercé par la prose fluide de René Frégni, je sentais l'engourdissement bienheureux gagner peu à peu mon esprit quand l'irruption d'un personnage, la jeune femme brune détestable, mit soudainement mes sens en alerte. Ce fut le début d'un engrenage diabolique. Dès lors, plus question de m'endormir. Il fallait que je poursuive la lecture de ce récit enragé. Et ce fut la longue descente aux enfers, la catabase. Impossible de lâcher le livre. Il me fallut, haletant, aller jusqu'au bout de mon supplice consenti.
    Le lendemain, je rendis son livre à Daniel.
    -Alors?
    -Il a assassiné ma sieste.
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    Garriguenc · 8 il y a des années
    René s'engouffrait dans cette pièce qui brûlait d'impatience de lui. Là, nous succombions à ses talents de conteur et à sa générosité. Les corps des femmes et le parfum de la vie jaillissaient de sa bouche pendant quelques heures. Lorsque le bruit des clés et les hurlements des barbares nous rappelaient à notre triste réalité, les femmes et le parfum réintégraient dare-dare le refuge de leur écrivain jusqu'à la semaine prochaine. Merci René de m'avoir aidé à tenir durant toutes ces interminables années emmuré dans ce vacarme carcéral.
    Pierre
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    Eric · 8 il y a des années
    Bonjour Monsieur Frégni.
    Définitivement touché par vos livres, je tiens à vous rendre hommage pour ça (il m'est bien plus facile de l'écrire que de le dire !) .
    Tout me parle à chaque fois : la Plaine, Noailles, Longchamps, le Vieux Port, tous ces quartiers de mon enfance et remplis de poésie, et puis Manosque, le Sourire d'une Femme qu'on ne reverra pas, cette Violence contenue au plus profond de nous, la Beauté d'un instant, la Noirceur de l'âme, cette Innocente insolence... Merci de mettre les mots qu'il faut et Merci de continuer Monsieur Frégni !
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    martine · 8 il y a des années
    Monsieur Fregni ,je viens de découvrir" la fiancée des corbeaux" et je suis émue par tant de poésie....je vais continuer la découverte avec "sous la ville rouge" et........
    je me réjouis à l'avance car au mois de novembre j'aurai la chance de vous accueillir dans ma petite bibliothèque de Haute saône dans le cadre du festival littéraire les petites fugues organisé par le CRL Besançon....
    Merci pour ses merveilleux moments littéraires
    Martine G bénévole médiathèque st loup 70800
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    Brotons · 8 il y a des années
    Bonsoir Mr Frégni,
    Je vis à Cavaillon et j'ai découvert un de vos romans"On ne dort jamais seul " il y a 2 mois depuis je dois être au 8 ème roman,je les adore,je les dévore,je passe mon week-end à lire tous vos romans, j'espère que vous viendrez à notre médiathèque de Cavaillon non s faire une conférence
    Bien à vous
    Laure
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    daniel à esparron · 8 il y a des années
    Encore une chaleureuse rencontre avec René Frégni à Mouans-Sartoux. Au moins, vous y étiez plus disponible qu'à Riez !
    Deux petits mots au sujet de "La fiancée des corbeaux" : quelle merveilleuse idée de nous faire partager une année de vie. Elle ne nous est pourtant pas inconnue depuis "Les chemins noirs" et "Tu tomberas avec la nuit". Tout au long du récit-roman, vous y apparaissez tel qu'en vous-même : attentionné et compatissant avec les faibles (enfants et vieillards), tendre et aimant avec les femmes, pudique et fidèle avec les hommes cabossés par la vie. Dans le cadre magnifique de votre Provence des quatre saisons, vous célèbrez la vie et la nature comme Giono dans "Que ma joie demeure".
    Au plaisir de vous revoir à Riez ou à Esparron, qui sait ?
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    goubin annette · 8 il y a des années
    J'ai enfin trouvé la solution pour te dire merci, René, de cette magnifique soirée passée "aux tournesols" à Malaucène. Puis de ta causerie du dimanche sur le milieu carcéral. J'ai, nous avons, rencontré un homme d'une gentillesse extrême,Ta simplicité m'a touchée et ce qui passe dans ton regard nous parle de ton âme! Une belle rencontre. Je regrette seulement de n'avoir pas relu tes livres avant que tu viennes, j'aurais certainement eu plein de questions à poser...
    Bon vent. en espérant que les "hasards" de la vie me permette de te rencontrer une autre fois.
    Je t'embrasse
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    claude muslin · 8 il y a des années
    Monsieur Frégni,
    Je vous ai rencontré aux Automn'Halles à Sète cette année 2014. Je vais animer un atelier d'écriture sur la nouvelle littéraire et vous m'avez conseillé " Où se perdent les hommes". Qui m'a frappé par la fluidité de l'écriture. Le récit brosse le portrait de deux hommes, tout en finesse et avec pudeur. Moi qui essaie d'écrire, certaines de vos phrases me parlent bien : "les mots arrivaient de partout" "Jusque là j'avais essayé d'écrire une histoire... je n'avais jamais osé entreprendre le vrai voyage". Merci.
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    Christine Chapotte · 8 il y a des années
    Un grand merci pour cet échange simple et chaleureux avec les étudiants du département Information-Communication de l'IUT de Besançon. J'ai déjà des retours positifs et enchantés au sortir de l'amphi de la part d'étudiants de 1ère année. A bientôt, René!
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    Urs Voegeli - Lucera · 8 il y a des années
    Un carissimo saluto da Urs e Goretta (festival di Lucera !!) Nous sommes en train de lire "la fiancée des corbeaux" Il est merveilleux! Nous t'écrirons dans les prochaine semaines pour les nouvelles de Lucera. Un grande abbraccio
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    Drapier François · 6 il y a des années
    Bonjour René,
    j'étais présent récemment à la Cour Des Grands à Metz lors des lectures de vos livres par Cécile Coulette et Loïc Demey.
    J'ai réalisé pendant ce moment inoubliable de fraternité une gravure, une aquatinte au sucre...(c'est un peu compliqué).
    Je viens de finir 2 de vos romans qui m'ont bouleversé.
    Votre simplicité et la lumière de votre visage.....
    Et vous avez réussi la prouesse de faire aimer l'OM à un Stéphanois!!
    François
    Gravure visible sur le site: françoisdrapier.fr à la rubrique: GEL

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